Petit mot de Fritte

Alors tout d'abord...

Bienvenu sur ce blog !

Ici c'est coup de fritte, petites anecdotes et mes histoires.
J'écris une nouvelle aventure, vous pouvez voir plus de détails dans "création", à droite.
Un petit mot à la fin des notes, ça fait super plaisir, hésitez surtout pas. Merci à vous !

Et surtout bonne lecture.

samedi, mai 29, 2010

Frittekot devient HelloFritte

Tout d'abord, vu qu'on ma dit Hello Fritty, rappellant Hello Kitty je ne suis pas un chat ...


Et celui qui croit cela, je lui grifferai les fesses ! è_é !

Bref, donc pourquoi HelloFritte

Ceux qui me connaissent vraiment très bien, peuvent voir le début de mon nom de famille et mon prénom.

Cela fait surtout référence à Hello World en programmation, geek :p.

Donc voilà, rien n'a changé, juste l'url qui me plaisait plus.



Fritte est toujours là, bonne journée.

vendredi, mai 28, 2010

Encore une autre retrouvée, toujours pas terminé.

« Je n’ai personne où aller
Quand le cœur se fait trop sombre
Que la lumière devient l’ombre
Et que mon âme est trouée »

La musique douce, calme m'emportais dans un autre monde...
L'odeur d'une cigarette me pique le nez, je rouvris les yeux, me ramenant a la réalité.
Dure, froide, humide même, sous un abris de bus, nous étions plusieurs a nous cacher de la pluie, légère peut-être, mais elle était bien là.
Un vieil homme fumait sa clope, surement pour s'occuper, attendant patiemment l'heure, je me décalais pour éviter cette désagréable fumée.
Un peu plus loin, deux jeunes filles sentais le parfum a plein nez, c'était déjà mieux, et pis c'était ça, ou la pluie.
Je pris une bouffée d'air, qui me réveilla un peu plus.
Nous sommes un janvier, l'année n'importe peu, le temps défile tellement vite que j'en oublie mon âge.
J'attends le bus, pour partir vers mes cours, cours de développeur web, habillé d'un long manteau, et d'une écharpe chaude, j'essaie de combattre le froid sans me transformer en esquimau.
Nous ne sommes qu'en Belgique, imaginons seulement le Québec.
Le bus arriva, je monta après les deux jeunes filles et m'assis dans le fond, de là on peut apercevoir tous les gens qui montent et descendent.
Non pas que je suis paranoïaque, mais cela m'occupe le temps du trajet.

Arrivé a destination, ou plutôt a la fin de la boucle du bus, je descendis, pris une gaufre, et continua ma marche, vers les locaux de mes cours.
Quelques minutes plus tard, j'entrais dans la salle, où le prof m'attendait.

« Hé bien, toujours à l'heure a ce que l'ont peux voir, Matthews. Asseyez vous. Aboya-t-il. »
Je pris place dans le plus grand silence, part respect pour les autres, sortis un cahier de note, et recopia au mieux le tableau, tout étant attentif.

Le temps n'avance guère, quand vous vous ennuyez, part contre, quand quelque chose vous occupe l'esprit, voir votre curiosité, vous ne voyez pas le temps passer.
Est-ce donc le temps qui passe plus vite, ou vous qui ne regardez pas le temps passer...
Il ne faut pas trop chercher a comprendre, car ce ne sont que des points de vue, et tout point de vue, est différent, vu part d'autres.

La sonnerie retentit, c'était l'heure de la pause dîner.
Le prof nous lâcha, a l'exception de moi même, ou il voulut s'entretenir avec moi.
« Écoutez, vous êtes brillant, mais ne vous reposez pas sur vos lauriers, ou je serrai contraint de vous virez, est-ce bien claire?.. »
«Oui Mr. »
Que pouvais-je répondre a cela, a part une réponse toute faite, et qui ne m'aurais attiré aucun problème.
Je sortis de classe, et re-lis quelques notes, pour le prochain cours.

La pause dîner étant terminée, nous retournions en cours, a l'heure cette fois, pour changer.
Le cours se poursuivit, mais des cris se firent entendre au dehors.
Le professeur ouvrit la fenêtre pour nourrir sa curiosité.
Des gens courraient, fuirent, mais quoi...
Un sifflement strident, la terre commença a tremblée, le ciel s'assombrit, un grondement...

Le prof cria, pis se jeta sur le côté, je me tournas vers la fenêtre pour comprendre, et je vis une énorme ombre entourée de feu se dirigée vers l'immeuble où nous étions.
Je chercha pas a comprendre, et couru dans le couloir, pis vers le côté du bâtiment, arrivé au bout, l'escalier était bondé d'étudiants et de personnes qui encombrait le passage, je jeta un oeil part la fenêtre du troisième voir où en était l'ombre, il restait pas grand chose, pour qu'elle écrase totalement l'immeuble, voir peut être le quartier...

Je baissa les yeux, et vis un étang sous la fenêtre, je me dis, autant mourir en essayant de sauvé sa peau, je pris un peu d'élan, couru vers la fenêtre, sautant a travers, et me mis en boule pour tombé dans se froid glacial.

Je rouvris les yeux, remonta a la surface, c'était profond n'empêche, sortis de l'étang pour éviter une pneumonie, et leva les yeux au ciel.
C'était une énorme météorite, gigantesque...comment n'avions nous pas été mis au courant part la presse..
Je réfléchis, fallait-il courir et fuir? Ou replonger dans l'étang et ainsi éviter l'onde de choc, voir les flammes, et la carbonisation...

Je replongea, part flemme de course, et a peine rentré dans l'eau, je sentis l'impact de la géante météorite s'écraser sur la Terre, je vis part dessous l'eau, les puissantes flammes, et les voitures, arbres, briques, morceaux d'immeuble passé part dessus l'étang.
Un tronc tomba dans l'eau, je ressortis la tête pour respirer et vis le chaos.

L'immeuble avait été soufflé, le quartier complètement détruit, et a quelques kilomètres de là, la météorite finir sa route.
Je pris mon téléphone portable, me rassurer pour ma mère.

Aucune tonalité, une antenne avait dû être bousillé.
Et peut-être pas qu'une, me disais-je.
Je chercha un moyen de me déplacer rapidement, pour rentrer à la maison directement.
Je brisa la vitre d'une voiture, et pris la place chauffeur, cherchant a démarrer la voiture quand soudain.

« Hey, vous voulez un coup de main? Sortez de ce véhicule ! Mains en l'air! » cria un policier, son arme braqué sur moi.

J'obéis, « vous avez pas autre chose a faire que de m'arrêté, vous voyez pas le chaos qui règne là? »
lui criais-je.

« Vous êtes en train de profité de ce moment pour contourner les règles, j'vous amène au poste dès que les secours seront là. » me répliqua t-il.


Il s'approcha, surement me passer les menottes, mais je vis part dessus son épaule, une deuxième boule se rapprocher rapidement.
« à terre ! » lui criais-je en lui sautant dessus, il tira un coup de feu et tomba sur le dos.
La deuxième météorite tomba plus loin que la première, dévastant tout Liège..
Je ne ressentis aucune douleur, le coup de feu avait dût me raté.
Le policier choqué se releva doucement, ébahis, perdu.

Je le bouscula et pris sa voiture, me dirigeant au plus vite au pont le plus proche, pour traverser avant qu'il y en a aille plus.
La radio de la voiture grésillait, plus rien ne fonctionnait, était ce la fin ...

Arrivant à la maison, ayant une vue impressionnante sur les dégâts causé part les deux météorites, ma mère arriva a la maison, a son tour.
Elle me prit dans ces bras, rassurée.

« Il faut partir loin, très loin d'ici avant qu'il en retombe. » conseillais-je.
Elle acquiesça d'un signe de tête et prit quelques affaires, et provision.
On monta dans sa voiture, et nous nous dirigeâmes vers l'autoroute, direction l'Allemagne.


Voilà toujours pas finie, et je pense pas la terminé avant un moment...

dimanche, mai 23, 2010

Amie, et créatrice.

Je souhaite faire une petite parenthèse dans mon récit.

Pour ceux qui apprécient la musique, je l'espère, est créé via des morceaux de percussions, orgues, flûtes, et j'en passe.
C'est une amie, petite viking, qui créé ces musiques.

Voici un lien, où vous pouvez téléchargé gratuitement ses albums.


Je m'en inspire pas mal, nous avons collaborés (ça fait bien direct :p huhu) pour une musique complètement créé de toute pièce, avec un fond tropicale, je vais pas spoiler mon histoire, vu que ça serra une première pour moi, créé une musique pour une histoire pas encore écrite.

Elle m'inspire énormément, j'espère faire pareil de son côté, en tout cas lui donné des idées.

Voilà, merci à toi, et que nous continuons sur notre lancé :-)

Oublions pas celui ci ;-)

Son site.

L'autel du fleuve noir. Chapitre cinq.


(musique d'ambiance)

- Non, je ne suis qu'un archéologue, je pense que vous aussi, n'est ce pas ?
- Non, on est des touristes.
- Haha, oui bien sûr. Fouillez-les, cria-t-il.

Les soldats prirent le colt de Matth et les sacs. Un des soldats trouva le cadran, et le rapporta à son chef.

- C'est ça, rapporte-le à ton maître, le toutou, se moqua Chris.

Le soldat, vexé de cet affront, revint vers Chris et lui mit un coup de cross au ventre. Chris se plia de douleur.

- Chris ! Tu vas bien, demanda Julie en se penchant sur lui ?
- Je pète la forme, rassura-t-il d'une voix cassée.

Il se releva difficilement, le soldat était retourné près de son chef, un sourire sur son visage.

- Je vois que vous aimez les problèmes, ricana le chef. Je vois aussi, que vous êtes fort curieux, mais très loin de savoir l'origine, et l'utilisation de cet objet. N'est-ce pas ?
- Meuh si, on voulait l'accrocher au-dessus de la cheminée, ça ferait une jolie horloge, ironisa Matth.

Le soldat revint près de Matth et lui mit un coup de cross dans la mâchoire.
Matth cracha du sang, légèrement sonné, mais sourit en se relevant.

- Haha, un-un, dit-il à Chris.
- Il est bon hein, tu trouves pas, demanda celui-ci ?
- Taisez-vous, cria l'homme.
- On peut savoir ton nom ? Qu'on sache quoi écrire sur ton pyjama de cellule, ricana Chris.
- Bien sûr, je me nomme Peter McDiger, cela vous avance pas. Et vu que vous allez mourir dans ce temple, je ne prends pas de risques.
- On verra bien ça, rétorqua Chris.
- Ne soyez pas optimiste, vous n'êtes pas en position pour, répliqua sèchement Peter.
- Où sont nos amis, demanda Matth ?
- Ils sont dehors, ils vont bien, nous les relâcherons quand nous serons partis. Ils n'ont pas eu le temps de nous voir, ils ne sont pas un danger, par contre vous, oui.

Peter garda précieusement le cadran près de lui, et partit. Les soldats le suivirent, laissant nos jeunes aventuriers seuls.
Deux soldats restaient toutefois au-dessus des escaliers, avec leurs armes braquées sur leurs prisonniers. Chris et Matth se regardèrent, ils étaient tous trois à côté du trou dans le mur, où étaient les serpents.
Julie, derrière eux, les regarda, et comprit qu'ils voulaient y entrer.
Les hommes armèrent leurs mitraillettes, et visèrent. Prêts à tirer au moindre geste.
Matth s'écarta un peu, très lentement.

- Tirez pas, je pense que vous oubliez une chose, messieurs, lâcha-t-il.

Les hommes rigolèrent.

- On ne pense pas, non, bien tenté.

Les hommes le suivirent des yeux et du bout de leurs canons. Chris sauta dans le trou, la tête en avant, Julie le suivit de près. Les hommes, pris par surprise, tournèrent la tête vers le trou, puis revinrent sur Matth, qui se mit à courir vers le trou, plongeant dans ce dernier. Les hommes tirèrent des rafales, espérant l'atteindre. Mais rien ne l'atteignit.
Les hommes coururent vers le trou, et regardèrent dedans.
Trop sombre, rien d'éclairé, ils partirent rejoindre les autres, pour sortir.

- Vous avez fini votre travail ?
- Non patron, ils ont préféré sauter dans un trou sans fond.
- Il n'y a aucune sortie de toute façon. Détruisez l'entrée de la caverne. Et rentrez au camp.

Peter partit avec ses hommes, sur l'explosion de l'entrée de la caverne, laissant dans l'oubli le temple, et nos aventuriers.

Le noir total, on pourrait le qualifier de ténèbres. Il faisait humide, c'était sûrement à cause de l'eau qui venait de l'océan, et de la salle un peu avant.
Matth cherchait dans sa poche s'il n'avait pas une allumette. Chris alluma avec son briquet que les soldats ne lui avaient pas volé.
La lueur de la flamme n'éclairait pas totalement la grotte, mais on pouvait distinguer un lac.

- Où sommes nous tombés, demanda Matth ?
- Sûrement dans un passage secret, une sortie pour les ouvriers qui ont installé les pièges peut-être, suggéra Chris.
- Celui du plan, sûrement, commenta Matth.
-Aie, s'écria Julie !

Elle venait de tomber, Chris éclaira pour mieux voir, et on distingua des squelettes humains. Elle était horrifiée, se massant la cheville car la douleur revenait.

- Qui sont-ils ?
- Je pense qu'ils te répondront pas, blagua Matth.
- Peut-être les ouvriers, morts pendant la construction, ça doit être des égyptiens. La chambre mortuaire était en fait, une chambre de recueil, expliqua Chris.

Matth trouva une torche à terre, il déchira un bout de sa chemise sèche, et l'enroula autour de la torche.
Ils l'allumèrent, et la pièce souterraine se dévoila un peu plus, petit à petit.
Elle était très grande, en partie creusée par l'eau, il devait y avoir une entrée d'eau quelque part.
Le lac ne bougeait pas, il restait calme, d'un beau turquoise. Aucune inscription, pas de chemin.

- Contournons ce lac, il devrait y avoir une sortie, proposa Chris.

Matth marchait au bord du lac, aucun bruit, aucun écho, pas le moindre danger. Chris aidait sa copine à marcher, dû à la douleur de sa cheville quand soudain, Matth lâcha la torche et tomba à l'eau.
Il se sentit attiré par le fond, une ombre indescriptible tournait autour de lui. Il se rappela de la silhouette aperçue plutôt à l'entrée du temple, et pris de panique, il tenta de remonter à la surface.
Mais l'ombre ne le lâchait pas, il sentait la froideur de ce qu'il crut être la main de la chose, il sortit la tête de l'eau pour respirer, mais fut très vite de nouveau attiré sous l'eau. Chris lui tendait la main espérant le sortir de là, et Julie cherchait une pierre à jeter sur la chose quand elle serait à portée de jet.


- Remonte, allez, cramponne-toi, criait Chris.

Matth arriva à se dégager de l'étreinte, et sortit de l'eau comme un chat.
La silhouette se découvrit, elle était gigantesque et se maintenait au-dessus de l'eau. Julie lui jeta la pierre, et la chose disparut dans un nuage de fumée.
Matth reprit son souffle, et se releva.

- Faut quitter cette grotte au plus vite, répliqua-t-il.
- Ouais t'as raison.

Ils contournèrent rapidement le bord du lac, et ressentirent un léger courant d'air. Ils suivirent ce courant d'air, et plus loin, en grimpant, découvrirent la lumière du jour. Souriant, ils grimpèrent jusqu'au-dessus, et se retrouvèrent sur un bord de falaise.

- Enfin on est sortis, s'écria de victoire Chris !
- Oublions pas nos amis, et nous devons nous dépêcher de comprendre le fin mot de cette histoire, proposa Matth.

Après plusieurs minutes, ils retrouvèrent leurs amis, ligotés. Après les avoir libérés, ils racontèrent ce qui s'était produit.

- Fais chier ! Va falloir encore pousser les recherches si je comprends bien, répliqua Luc.
- Rentrons en Europe, nous aurons plus de chance de comprendre. Et plus tôt sera le mieux, conclut Matth.

En rentrant dans leur bungalow, ils constatèrent que tout était sens dessus-dessous, ils comprirent que les hommes de main de Peter McDiger étaient passés par là.

- Nous retournons à la maison demain, dit Chris.
- Pas de problème, je vais informer nos logeurs.
- Rembourse-leur les dégâts aussi.
- Tous au lit, demain on a une longue route.
- Oh bah, j'espère qu'on aura assez de temps pour manger le petit déjeuner, réclama Luc.
- Toujours en train de penser à ton ventre, blagua Julie.
- Bah oui, sinon qui y penserait !

Et ils se couchèrent tous, sous la belle pleine lune de l'Afrique.

L'autel du fleuve noir. Chapitre quatre.


(musique d'ambiance)

Ils entrèrent dans une plus petite salle que les précédentes.
Elle devait faire la moitié de la salle de fête, et il n'y avait pas de statue.
Cependant plusieurs soldats s'y trouvaient, tous alignés après les escaliers, au garde à vous.
Ils étaient différents des autres, armés de sabre, de bouclier avec le blason d'Horus.

- Rien n'est mentionné dans celle-ci, c'est pas celle de la clef.
- C'est celle à côté ? Peut-être n'avaient-ils pas le droit d'y rester, questionna Julie ?
- Non, ils devraient être devant la porte, dans ce cas, expliqua Matth.
- Très juste, pourquoi si loin, le plan serait-il faux, rétorqua Chris.
- Peut-être, les Mayas sont forts pour nous faire tourner en bourrique, ricana Julie.
- Pas de conclusion hâtive, observons cette pièce, répliqua Chris.

Ils commencèrent à chercher, Chris lisant les inscriptions, Julie regardant les soldats de près pendant que Matth observait la pièce.
La pièce était donc plus petite, mais elle contenait plus d'hiéroglyphes que les couloirs, ou les murs des autres salles.

- Cela se pourrait-il que ça soit une tombe, questionna Matth ?
- Hmm difficile à dire, je vois pas ce que ferait un tombeau ici, enfin le temple déjà est à peine croyable.
- Chris ? Tu crois que c'était quelqu'un d'important ? Genre le chef de la garde du temple, demanda Julie ?
- Pas bête, ça pourrait se tenir. Difficile, mais pourquoi pas.
- Trop d'inscriptions égyptiennes, je pense que cela doit être ça, acquiesça Matth.

Ils ressortirent, laissant la chambre mortuaire. Une ouverture leur faisait face. Des inscriptions y étaient gravées, ainsi des dessins de serpents, les mêmes que ceux dans la salle de fête.

- On approche du but, les amis, s'exclama Chris en souriant.
- Restons sur nos gardes quand même, rétorqua Matth.

La porte n'avait pas l'air piégé, et la salle avait, en son centre, un petit monument orné d'or et de pierres précieuses. Des tapisseries déchirées recouvraient ses murs, et il n'y avait ni gardes, ni statues.
Le monument était posé sur un gigantesque cercle, où s'entrelaçaient des serpents et aigles. Les inscriptions étaient plus tirées sur les mayas cette fois-ci, et on pouvait y déchiffrer leurs périples dans la construction du temple.
Tout prenait forme : ils étaient venus cacher ici, loin de toutes les civilisations, une clef qui servait apparemment à trouver une arme.

- Une arme, de quel type, demanda Julie ?
- Je pense qu'ils l'ont pas écrit ici, de peur que ça attire la convoitise, avança Matth.
- Tout à fait, ils n'étaient pas stupides.

Chris s'approcha du monument en tâtant le cercle de pierres.
En marchant par-dessus, il déchiffrait certaines inscriptions.

- Il est dit que lors du 5130ème anniversaire de... ici c'est illisible... un dieu renaîtra, et que grâce à... c'est pas déchiffrable non plus, il donnera pleins pouvoirs à un homme.
- Quel homme, demanda Matth ?
- Il est pas écrit.

Il était au pied du monument, leva la tapisserie et vit un magnifique cadran, orné d'un rubis en son milieu.
Au verso du rubis, il y avait un capot, il l'ouvrit et constata que plusieurs cadrans formaient une horloge en or, et qu'elle ne fonctionnait pas. Cependant, il n'y avait aucun système pour la remonter et elle étincelait.

- On l'emporte, on l'étudiera au bungalow, proposa Chris, en emportant le cadran.
- Tu es sûr de ce que tu fais, s'inquiéta Matth.
- C'est sans danger, affirma Julie.
- Qu'en sais-tu ? Tu es Maya ou égyptienne ?
- Non mais je pen...
- Taisez-vous, interrompit Chris. J'en ai marre de vos disputes, on trouve une sortie, et on retourne auprès des autres.
- OK, firent les deux autres en chœur.

Mais des bruits dans les couloirs se firent entendre.
Ils sortirent vite de là, et se trouvèrent face à quelque chose qui les étonnèrent.
Nos amis reculèrent, stupéfaits du spectacle qui se déroulait devant eux.

- Qu'est ce que c'est que ça, demanda Julie, pétrifiée d'horreur.
- Je sais pas mais va falloir passer, j'ai pas vu de sortie dans la salle, annonça Chris.

Matth prit son courage, et dégaina son Colt, il visait droit devant lui.

- Je vais dégager le passage, répliqua-t-il sur un ton de défi.

Devant eux, se dressaient les soldats de pierres, ils avaient dégainé leur sabre, et le brandissaient au-dessus d'eux, l'air menaçant.
Matth tira sur le premier en pleine tête, celui-ci reçut la balle et son visage se détruisit à l'impact.
Mais il ne tomba pas pour autant, ils avançaient toujours droit devant eux.
Matth eut une idée, et tira dans les jambes de celui qu'il avait pris pour cible, pour commencer.
Le soldat tomba, et sous son poids, se brisa à terre.

- Victoire, s'écria Julie !
- Attends, on est pas encore sortis de là, rappela Chris.

Qui prit l'épée du soldat détruit et chargea dans les autres. Matth continuait de tirer dans les jambes et les bras pour protéger son ami.
Les coups fusaient, les soldats, sûrement rouillés, recevaient les coups sans opposer trop de résistance.
Après quelques minutes, le calme revint, les soldats étaient tous détruits.

- Pfiou, j'espère que les statues géantes ne sont pas vivantes, hein, répliqua Chris sur un ton d'humour.
- Moi aussi, car j'ai pas de lance-roquettes sur moi, blagua Matth.
- Sortons d'ici, proposa Julie.

Ils firent le chemin inverse en regardant le plan, et ils virent que l'eau qui avait pénétré dans le mur donnait sur un lac sous terre, une sortie était donc possible.

- On va descendre par là, à mon avis, c'est plus rapide, supposa Chris.
- Pas de problème, tu iras en avant, Julie te suivra, et je vous rejoindrai.

Ils arrivèrent à la salle de fête, mais ils n'étaient pas au bout de leurs surprises.
Une détonation rompit le silence, elle fit trembler tout le temple. Un nuage de fumée, de poussière, et de cailloux les aveugla un moment.
Puis ils virent des faisceaux de lumière, comme si des torches électriques bougeaient dans le nuage.

- Hey, ho on est là, cria Julie !
- Tais-toi, chuchota Matth. Tu sais même pas qui c'est !
- Mais si, ce sont nos amis, répliqua-t-elle.

Des bruits de pas se firent entendre, ils étaient au trot. La poussière s'estompa, et on put distinguer les arrivants.
Plusieurs soldats, armés de mitraillettes, de pistolets, les braquaient.
Un homme avec un chapeau noir et un beau costume fit son apparition sur le haut des escaliers.

- Qui êtes-vous ? Et que faites-vous ici, demanda l'homme ?

Il avait un accent plutôt américain, et un ton assez grave.
- Nous nous sommes perdus, expliqua Chris. Et nous sommes tombés dans ce temple.
- Foutaises, M. Guard, nous avons trouvé vos amis, rétorqua l'homme.
- Et vous, vous êtes qui ? Un pilleur, cassa Matth ?

L'homme rigola en descendant les marches, il s'avança vers nos amis.
Il était grand, bien rasé et bien habillé.
Le genre d'homme prêt à vendre n'importe quoi pour avoir son nom et sa photo placardés partout, être reconnu.
Son chapeau d'aventurier avait des crocs d'alligator, qui faisaient le tour de ce dernier.
Arrivé à hauteur de nos amis, il souriait largement, fier de lui, et on pouvait distinguer une canine en or. Il ne devait pas manquer d'argent en tout cas.

vendredi, mai 21, 2010

L'autel du fleuve noir. Chapitre trois.


(musique d'ambiance)


Ce devait être une salle de fête. Une statue, comme celles de la cour, était accolée à chaque mur. La salle était inondée, il y avait bien des escaliers qui descendaient jusqu'en bas, mais impossible d'y accéder sans se mouiller.

- C'est gigantesque, s'exclama Julie.
- Magnifique, commenta Chris.
- Il faut trouver un moyen de virer l'eau... On pourra jamais avancer sinon, expliqua Matth.
- Bien vu mon ami, regardons s'il y a des conduites d'eaux, proposa Chris.

Julie s'assit pour masser ses chevilles.
Chris scruta les environs, mais la pièce était mal éclairée, il alluma une torche électrique et regarda près des statues avec le faisceau de lumière.
Pendant que Matth regardait dans l'eau s'il n'y avait pas un animal ou des poissons, il observa aussi s'il y avait du courant.

- AIE !

Chris et Matth sursautèrent, et se retournèrent.

- Que t'arrive-t-il, Ju ?
- Je crois que je me suis foulé la cheville...

Chris s'occupa un peu d'elle pendant que Matth cherchait, à l'aide de la torche, un moyen de virer l'eau. Il découvrit, sur le plafond de la salle, un levier.
Il donna son arme à Chris, enleva sa chemise et nagea jusque là ; il tira sur le levier, espérant que cela libérerait l'eau. Mais le manche se rompit net.
Il retourna auprès de ses amis, dégoûté.

- Foutu bois, il s'est rompu !
- Essaye avec ça, lui dit Chris en lui tendant la lance d'un des soldats de pierre de l'entrée de la salle.

Matth y retourna, et planta la lance dans le mécanisme, et il réussit à l'activer.
Un bruit se fit entendre : l'entrée, par où étaient venus nos amis, se referma aussitôt, et l'eau commença à monter.
Matth revint près de ses amis, il faisait encore plus noir.

- Merde, qu'as tu fais, demanda Julie ?!
- Je pense que c'était un piège, et non pas ce que l'on voulait.
- Arrêtez de vous disputer, on va trouver une solution à ce problème, répliqua sereinement Chris.

Chris éclaira à côté des escaliers, il y avait dans les quatre coins de grandes plateformes.
Il y jeta une torche qu'il venait d'allumer grâce à son briquet.
Et une des plateformes s'embrasa.

- Wahou, comme dans les films, s'étonna Julie.
- C'est normal... Ce sont des restes d'huile de l'époque, expliqua Matth.
- Il faut les allumer toutes, on y verra quelque chose, proposa Chris.

Matth prit une branche à terre et l'enflamma pour traverser la pièce et ainsi embraser les deux plateformes de l'autre côté.
Chris, de son côté, alluma la deuxième.
Après avoir éclairé la pièce, les recherches reprirent très vite, la salle se remplissait d'eau, et ils perdaient du temps.

- Il doit y avoir un moyen de sortir !
- Calme-toi voyons, on va trouver, rassura Chris.

Matth, toujours dans l'eau, revint sur les escaliers.

- Je trouve pas, rien de l'autre côté.
- Et sous l'eau, demanda Julie ?

Matth plongea dans l'eau.
L'eau avait déjà monté toutes les marches, et était à hauteur des pieds. Matth chercha dans le fond une porte ou quelque chose qui y ressemblait. Puis, quelque chose l'interpella. C'étaient deux serpents gravés dans la roche, et qui se faisaient face. Il commença à appuyer sur leur corps, leur tête, les yeux.
- Grblb.

Une fissure venait de se créer entre les deux serpents et de l'air venait de s'en échapper. Les yeux écarquillés, il comprit qu'il venait de trouver. Mais le mur commençait dangereusement à se fissurer.
Il remonta le plus vite possible à la surface. Les deux serpents se brisèrent, et l'eau s'engouffra avec violence dans les murs. La force de l'eau entraînait Matth vers le fond.
Il se débattait avec furie et Chris le vit en danger. Celui-ci s'attacha à un pied d'un soldat de l'entrée, et sauta dans l'eau. Matth, à bout de force, se laissait emporter par l'eau quand il sentit son col se serrer. Chris venait de l'attraper au col et le tirait vers la surface.
Tous les deux nagèrent contre le courant, vers Julie, qui les tirait comme elle pouvait.
Arrivée près du bord des escaliers, l'eau avait laissé quelques flaques et un ruisseau qui s'écoulait dans un aqueduc, qui débutait des pieds d'une des statues de la salle. C'était celle à droite de l'entrée, surement dirigée vers l'océan.

- Ouf... Encore un peu et c'était fini pour moi, merci.
- De rien, vieux frère, répondit Chris avec un clin d'œil.


Ils descendirent vers le milieu de la salle, bien éclairée à présent. On pouvait voir des inscriptions, et le passage, où étaient les serpents, laissait paraître une légère lumière.
On pouvait voir aussi une porte en face de l'escalier donnant sur l'entrée, mais qui était plus petite que cette dernière.
Rien pour l'ouvrir, pas de mécanisme, ni de dessin.
Chris cherchait une explication en tentant de déchiffrer une partie des hiéroglyphes.
Matth cherchait une autre sortie, et Julie observait une dalle spéciale à terre. Elle mit une pierre dessus, de peur qu'elle soit piégée, et un déclic résonna dans la pièce.

- Qu'as-tu touché ?
- Je sais pas, j'ai posé une pierre sur cette dalle surélevée et voilà.
- Consulte-nous d'abord, répliqua Matth d'un ton agressif !
- Calme-toi, elle a peut-être trouvé la sortie.

Un pan de mur s'enfonça devant eux, et il s'abaissa, laissant apparaître un plan du temple. Il devait être vraiment gigantesque : le plan représentait plusieurs salles, beaucoup de couloirs, et par dessus tout, le dessin montrait des signes de danger potentiel. Matth prit une feuille blanche de dessin, il la plaqua contre le plan et se servit d'un crayon gras pour le frotter contre le papier.

- Voilà, on a le plan désormais.
- C'était pas plus facile de récupérer la pierre, demanda Julie ?
- Tu te vois te promener avec une dalle de 4kg dans un labyrinthe, rétorqua Matth ?
- Bon, ça suffit ! On continue, cassa Chris.

Ils regardèrent le plan une nouvelle fois.

- Là, regardez, une pièce avec une inscription spéciale.
- Oui, il est dit qu'il y a une clef, expliqua Chris.
- Hmm, la pièce a l'air d'être de ce côté.
- Suffit d'ouvrir la porte !
- J'adore ton observation, Julie, répliqua Matth d'un ton sarcastique.

Elle s'assit en soufflant contre le mur, à côté de la dalle.
La salle de fête commença à trembler, et de la poussière tomba du plafond.

- Mais qu'est-ce que t'as encore fait !
- Je sais pas, pleurnicha Julie...

La petite porte face aux escaliers s'ouvrit. Elle donnait sur un long couloir. Une rigole remplie d'huile et de rats en longeait le mur, à la hauteur de la taille.
Chris y mit le feu et l'huile s'enflamma, allumant tout le couloir d'un coup. À la fin de ce dernier, un croisement formait un T.

- Bien allons-y, répliqua fièrement Julie.
- Mouais... Encore de la chance, répondit Matth, las.

Les couloirs s'enchaînèrent, et les trois amis admiraient les murs ornés d'inscriptions, racontant bien souvent l'histoire du temple, la collaboration entres les égyptiens et les mayas.
Chris décryptait parfois, pour mieux comprendre.

- Là, il est dit...

Il réfléchit quelques instants puis expliqua.

- Il est donc dit qu'un dieu renaîtra par le son d'une flûte sacrée.
- Et on sait quel dieu, demanda Julie ?
- Non, ni plus de détails sur la flûte en elle-même.
- Ici, il y a une salle, dit Matth.

L'autel du fleuve noir. Chapitre deux.


(musique d'ambiance)

- Non, mais si on observe bien, les grands spécialistes, ils ne vont jamais seuls dans des ruines... Ça évite de se perdre, et surtout d'avoir plusieurs avis. Tu crois pas Matth ?
- Si tu l'dis...
- Comprends-moi, je voulais résoudre cette énigme depuis toujours.
- Oui oui, et comme toujours tu attends des super dates quoi, tu peux pas faire ça après.
- Haha... Ouais t'as raison. Tiens, ils suivent derrière ? ... Ce serait bête de les perdre !

Ils attendirent les retardataires, en continuant de discuter sur le fait d'être venus dans ces ruines en vacances.
Le groupe derrière arrivait, plus lentement.

- Chte jure, nous boucher de notre plache, chi chme retenais pas, che les frapperais !
- Nan mais arrête, ça y est, ils ont trouvé leur nouvelle aventure, faut bien qu'ils s'occupent.
- Tu as raison, et puis toi, arrête de manger, tu t'es déjà enfilé un seau de crustacés ce midi.

Chris et Matth avancèrent un peu, et arrivèrent devant une gigantesque salle.

Cette salle était plutôt bien éclairée, pour des ruines sous terre, grâce à des trous dans le plafond, qui laissaient entrer des rayons du soleil.
Elle devait faire au moins la superficie du Colisée de Rome, une hauteur de 150-200 mètres de haut, et de la verdure partout.
Des pylônes taillés dans la roche maintenaient le plafond, qui était aussi taillé dans la roche.
Certains étaient cassés, d'autres étaient tombés sur leurs voisins, qui tenaient par équilibre. Certains de ces piliers avaient détruit un chemin en pavés, qui traversait de part en part la pièce. On pouvait voir, en bas, un petit cours d'eau, d'une eau turquoise, venant sûrement de l'océan Atlantique et qui entrait dans la caverne en se dirigeant vers le fond. Vers le côté droit, se tenaient deux gigantesques statues, elles ressemblaient à des dieux méconnus, et étaient chacune armée d'une lance. En face d'elles, rien qu'un long mur, rien de spécial à décrire.
Il y avait, de l'autre côté de la salle, des ruines d'un temple, avec une entrée tout en haut, et une tout en bas.
De notre côté, des escaliers qui ne se terminaient pas, sûrement affalés par le temps.
Le petit groupe regardait le tout avec émerveillement, puis se décida.

- Moi, je descends, je veux voir ce qu'il y a en face, dit avec envie Chris.
- T'es sûr Chris, lui demanda Marie ?
- Oui ! Allons voir, répondit Matth !
- Nan, mais faut pas oublier qu'il faut savoir remonter, hein les deux malades, là, dit Luc.
- ... Hmm OK, tu attaches une corde à ce mousqueton, que je vais planter dans le mur, on va descendre par un côté des escaliers, ça nous évitera de faire du rappel. Qui vient ?

Un petit blanc s'installa...

- Moi, je te suis, répliqua Matth, cassant le vide.
- Moi aussi.

Julie, la copine de Chris, ne voulait pas l'attendre et venait de se proposer.

- Je préfère rester là, si ça embête personne.
- J'vais surveiller les alentours moi.

Les trois aventuriers rigolaient.

- OK les chochottes, on va y aller, attendez-nous, et gardez les sacs, et – en désignant Luc - bouffe rien, toi !

Marie serra fort Julie, puis s'assit en attendant avec impatience leur retour.
Chris passa en premier en descendant lentement la paroi, près des escaliers.

- C'est plus haut que je pensais, j'vais devoir me détacher, il reste deux mètres, et j'ai plus de corde.
- OK, répondit Matth.

Chris lâcha la corde, et retomba sur ses pieds. Il inspecta les alentours pendant que Matth descendait à son tour.
Arrivé en bas, ils attendirent Julie.

Elle glissa de la corde à quatre mètres du sol, et Chris la rattrapa de justesse.

- Ouf merci...

Puis elle l'embrassa de soulagement.
Ils avancèrent vers le milieu de cette fameuse salle, quand tout à coup ils entendirent du bruit, des petits éboulements de petits cailloux, le vent fit son apparition et un sifflement sourd et froid les figèrent un moment. Puis ils reprirent leurs esprits, et continuèrent à avancer.

- Ça fout un peu la trouille, non, demanda Julie ?
- Meuh non, tout dans la tête, la rassura Chris, en passant au-dessus d'un pylône à terre.

Matth aida Julie à passer à son tour, puis regarda derrière lui pour se rassurer. Et sauta l'obstacle.
Ils observèrent autour d'eux, se sentant épiés, peut-être les statues, avec leurs gigantesques yeux...
Ou la faune, les lézards, les serpents...
Chris arriva le premier devant l'entrée du temple.
C'étaient deux grandes colonnes de pierre, qui montaient jusqu'au plafond de ce dernier, il y avait plein d'inscriptions inconnues, un mélange d'hiéroglyphes égyptiens et mayas.
Julie s'approcha et cherchait une réponse auprès de Chris, qui resta muet.
Matth scruta les environs, toujours à l'affût de quelque chose.

(musique d'ambiance)

Tout à coup, une silhouette dans l'ombre passa très rapidement, Matth la vit, et dégaina son colt, qu'il avait pris au cas où. La silhouette était très rapide, elle passa derrière les colonnes de pierres. Julie et Chris se rapprochèrent de la porte... Matth essaya de viser...
La silhouette grimpa sur les colonnes très rapidement, elle devait au moins peser les 200kg, et faisait trembler les colonnes, la poussière tombait de ces dernières.
Matth était ébahi de ce spectacle, l'ombre se déplaçait tellement vite avec une telle agilité pour un poids et une forme aussi imposante, il se dit que si jamais il devait y avoir un corps à corps il n'aurait jamais l'avantage, il valait donc mieux rester silencieux, se faire oublier, et se préparer à tirer au moindre danger.

- Matth ?
- Pas maintenant Chris, chuchota-t-il.
- Nan, mais faudrait que tu nous aides... On veut l'ouvrir.
- Pas maintenant...

Matth ne quittait pas des yeux la silhouette qui s'était arrêtée tout en haut d'une colonne dans la pénombre. Un faisceau de lumière les séparant, il ne pouvait pas la distinguer. Il hésita à s'avancer pour mieux la voir.

* CRRRRAAAAAACKKKKrhoOOOOOOO *

Un bruit sourd le fit sursauter, il se retourna d'un coup : ses deux amis avaient disparu, et la porte était ouverte. Il revint sur ses pas, vérifier où était la silhouette.
Elle n'était bien évidemment plus là, il la chercha des yeux, se plaqua contre le mur froid, la sueur perlait son front. Il fallait absolument retrouver cette chose.
Mais il ne devait pas non plus perdre ses amis, le dilemme était grand.
Il se décida, courut dans le temple se réfugier, ou en tout cas, surveiller si elle n'était pas déjà à la poursuite de ses amis.
Les deux amis étaient déjà loin dans le couloir du temple, qui se dirigeait vers la droite, plein de dessins, d'hiéroglyphes égyptiens et mayas étaient gravés, pas le temps de les lire, il devait rejoindre ses amis.

- Attendez-moi, j'ai vu quelque chose nous suivre, il faut rester groupés !
- Mais oui, mais oui, tu as vu comment c'est géant ici, répliqua sereinement Chris.

Julie serrait la main de Chris, on aurait dit qu'elle était morte de peur.
Matth continuait d'avancer vers eux, mais à reculons, regardant derrière lui si la chose les suivait.

- HAAAAAAAaaaaaaaaaaaaa
- Hiiiiiiiiiiii, aidez moi !!!

Matth se retourna d'un bond, il courut vers ses amis qui avaient passé un coin.
Il passa ce coin du couloir, il vit Julie agrippée à une liane dans un trou sans fond où il faisait tellement noir. Chris essayait de lui attraper la main.
Matth attrapa la ceinture de Chris et il put le descendre un peu plus. Julie attrapa sa main, et les deux amis la tirèrent du gouffre.

- Encore un peu, et c'était déjà la fin de l'aventure, ricana Chris.
- C'est pas drôle, t'es vraiment con !

Puis elle courut vers la sortie.

- Non ! Attends, cria Matth !

Matth la poursuivit, Chris se dépoussiéra rapidement, puis à son tour, talonna Matth.

- Arrête-toi, criait Matth !
Mais Julie ne voulait rien entendre, elle était peut-être trop loin.
Elle sortit à une vitesse folle, courant vers la corde, pour remonter à la surface, elle voulait quitter cet endroit.
Matth sortit à son tour et épia les alentours tandis que Chris le dépassait.
Julie arriva vers la corde qui n'était plus pendue.
Elle cria après Marie et Luc, mais personne ne répondit.

- Que se passe-t-il, demanda Chris ?
- T'es un con, j'veux rentrer !

Matth arriva à son tour, et observa les alentours, toujours craintif de l'ombre.

- Et toi, qu'est ce que tu regardes, demanda Chris à Matth, tu as l'air bien étrange depuis qu'on est rentrés dans le temple ?
- Avant que vous n'entriez, j'ai vu une silhouette énorme, qui se déplaçait super vite, je sais pas ce que c'est.
- Oh vous êtes chiants les mecs, surtout qu'on sait plus remonter là !
- On trouvera une autre sortie, on peut pas s'arrêter là, continuons, s'il te plaît, la supplia Chris.

Après quelques minutes de câlins insupportables et de réconfort, ils retournèrent dans le temple.

Après des dédales de couloirs avec les mêmes inscriptions sur les murs, ils débouchèrent sur une salle géante.

mercredi, mai 19, 2010

L'autel du fleuve noir. Chapitre un.


Un ciel bleu, aucun nuage, un bleu si propre, quelques oiseaux, sûrement des albatros qui se promènent.
Un soleil qui se lève de plus en plus haut, l'Afrique est si belle. Une paisible jungle donne, si l'on prend le temps de descendre les quelques mètres de hauteur qui les séparent, une magnifique plage de sable, embrassant l'océan Atlantique.
Le vent du large, vous caressant le visage avec le doux son des vagues qui vous bordent.
C'est ici que nous retrouvons Julie et Marie qui se reposaient sur cette magnifique plage, pas loin de leur bungalow. En vacances, accompagnant leurs amis, et se prélassant au soleil.

- Tu crois qu'on devrait les rappeler ?
- Non, laisse-nous encore un peu de calme.

Elles rigolèrent un moment, mais tout à coup.

* SCHPLASH ! *

- AAAaaaaaaaaaaah pfeu, pteuh pteuh !! Bande de salauds, allez jouer ailleurs, cria Julie !

Julie était une jeune femme plutôt sportive pour une femme d'affaires, elle était brune aux yeux verts, et avait un joli papillon tatoué sur son épaule.
- Désolé, répondit un jeune homme, en récupérant son ballon de volley.
- Ouais, fous l'camp, cria l'autre fille !

Marie, plus âgée, était plutôt le genre de fille qui aimait le calme, et qui détestait qu'on l'ennuie.

- Tu as réussi à faire garder ta fille ?
- Oui, répondit Marie, ma sœur a bien voulu s'en occuper.
- Super ça, ça les rapprochera.
- Sûrement oui.

Matth, le jeune homme, était plutôt le genre sec, poids moyen mais bien sculpté, c'était un jeune développeur en informatique, plutôt brun que châtain, des yeux marrons, et une cicatrice dans le dos. Il jouait avec un autre ami, Chris.
Lui aussi était plus âgé, dans la trentaine, c'était un archéologue, et un fin aventurier. Il était un peu plus bâti que Matth, mais il lui ressemblait.

- Voilà mesdames, je vous apporte, avec gentillesse, vos rafraîchissements.
- Merci Luc, t'es un chou !

Luc, plutôt grassouillet et endormi, aux cheveux en bataille, s'enfilait un plat de crustacés.

- Amène ton cul, gros ! On va te faire éliminer toute cette graisse, crièrent les deux autres.
- Allez vous faire voir ailleurs, répliqua-t-il !
- Les écoute pas, ils te taquinent.
- Mouais...

Nos amis profitaient de leurs vacances bien méritées. Loin de la civilisation et de la technologie. Chris frappa un peu plus fort la balle et elle tomba à l'eau, où une vague l'emporta vers une grotte.

- Rhaa zut, j'vais la chercher.
- Ok, répondit Matth.

Chris découvra ainsi l'entrée d'une grotte, et poussé par la soif d'aventure, il retourna près de ses amis raconter sa découverte. Ils en discutèrent un moment, puis prirent la décision de voir cela de plus près ; ils retournèrent se changer pour être parés à toute éventualité.
Ensuite, ils retournèrent à la grotte, et s'y engouffrèrent.

Après plusieurs mètres, ils découvrirent des murs taillés comme un couloir menant à une petite salle. Cette salle avait des inscriptions, des dessins de toutes sortes. Chris tentait de les déchiffrer quand Luc s'appuya sur une pierre.
Un vacarme retentit, et un mur s'abaissa.
Un autre couloir s'ouvrait devant eux.

- Bravo Luc, tu as trouvé.
- ... euh j'ai rien fait, s'excusa t-il.
- Tu veux vraiment rentrer là-dedans ? On pourrait y revenir plus tard, demanda Julie ?
- Mais non, c'est l'histoire de 30 minutes, rassura Chris.

Nos amis entrèrent les uns après les autres dans ce couloir.
Ne se souciant pas du danger.

L'autel du fleuve noir. epilogue

Je vais vous conter une histoire, peut-être vraie, peut-être pas.
Mais ce n'est pas la vérité, ni la fiction de cette histoire qui nous importe.
Ce n'est pas non plus l'action, ou les dialogues de nos personnages qui la changeront.
Mais bel et bien notre imagination, qui fera vivre cette dernière.

Je vais vous conter une histoire, que j'ai écrite.
Elle m'aura pris du temps, de la passion, de la recherche, mais surtout du bonheur.

Voici cette histoire,

L'autel du fleuve noir.

lundi, mai 17, 2010

Everybody's got to learn sometime

Voilà, après quelques jours, voir semaines, je reviens pour pas mal d'histoires ;). bonne lecture, et on commence a se mettre dans le bain !

Musique


Change your heart - Change ton coeur
Look around you - Regarde autour de toi
Change your heart - Change ton coeur
It will astound you - Je t'impressionerais
I need your lovin' - J'ai besoin de t'aimer
Like the sunshine - Comme de la lumiere du soleil

Everybody's gotta learn sometime - Comme de la lumiere du soleil
Everybody's gotta learn sometime - Comme de la lumiere du soleil
Everybody's gotta learn sometime - Comme de la lumiere du soleil

Change your heart
Look around you
Change your heart
Will astound you
I need your lovin'
Like the sunshine

Everybody's gotta learn sometime
Everybody's gotta learn sometime
Everybody's gotta learn sometime

I need your lovin'
Like the sunshine

Everybody's gotta learn sometime
Everybody's gotta learn sometime



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