Petit mot de Fritte

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Ici c'est coup de fritte, petites anecdotes et mes histoires.
J'écris une nouvelle aventure, vous pouvez voir plus de détails dans "création", à droite.
Un petit mot à la fin des notes, ça fait super plaisir, hésitez surtout pas. Merci à vous !

Et surtout bonne lecture.

dimanche, mai 23, 2010

L'autel du fleuve noir. Chapitre quatre.


(musique d'ambiance)

Ils entrèrent dans une plus petite salle que les précédentes.
Elle devait faire la moitié de la salle de fête, et il n'y avait pas de statue.
Cependant plusieurs soldats s'y trouvaient, tous alignés après les escaliers, au garde à vous.
Ils étaient différents des autres, armés de sabre, de bouclier avec le blason d'Horus.

- Rien n'est mentionné dans celle-ci, c'est pas celle de la clef.
- C'est celle à côté ? Peut-être n'avaient-ils pas le droit d'y rester, questionna Julie ?
- Non, ils devraient être devant la porte, dans ce cas, expliqua Matth.
- Très juste, pourquoi si loin, le plan serait-il faux, rétorqua Chris.
- Peut-être, les Mayas sont forts pour nous faire tourner en bourrique, ricana Julie.
- Pas de conclusion hâtive, observons cette pièce, répliqua Chris.

Ils commencèrent à chercher, Chris lisant les inscriptions, Julie regardant les soldats de près pendant que Matth observait la pièce.
La pièce était donc plus petite, mais elle contenait plus d'hiéroglyphes que les couloirs, ou les murs des autres salles.

- Cela se pourrait-il que ça soit une tombe, questionna Matth ?
- Hmm difficile à dire, je vois pas ce que ferait un tombeau ici, enfin le temple déjà est à peine croyable.
- Chris ? Tu crois que c'était quelqu'un d'important ? Genre le chef de la garde du temple, demanda Julie ?
- Pas bête, ça pourrait se tenir. Difficile, mais pourquoi pas.
- Trop d'inscriptions égyptiennes, je pense que cela doit être ça, acquiesça Matth.

Ils ressortirent, laissant la chambre mortuaire. Une ouverture leur faisait face. Des inscriptions y étaient gravées, ainsi des dessins de serpents, les mêmes que ceux dans la salle de fête.

- On approche du but, les amis, s'exclama Chris en souriant.
- Restons sur nos gardes quand même, rétorqua Matth.

La porte n'avait pas l'air piégé, et la salle avait, en son centre, un petit monument orné d'or et de pierres précieuses. Des tapisseries déchirées recouvraient ses murs, et il n'y avait ni gardes, ni statues.
Le monument était posé sur un gigantesque cercle, où s'entrelaçaient des serpents et aigles. Les inscriptions étaient plus tirées sur les mayas cette fois-ci, et on pouvait y déchiffrer leurs périples dans la construction du temple.
Tout prenait forme : ils étaient venus cacher ici, loin de toutes les civilisations, une clef qui servait apparemment à trouver une arme.

- Une arme, de quel type, demanda Julie ?
- Je pense qu'ils l'ont pas écrit ici, de peur que ça attire la convoitise, avança Matth.
- Tout à fait, ils n'étaient pas stupides.

Chris s'approcha du monument en tâtant le cercle de pierres.
En marchant par-dessus, il déchiffrait certaines inscriptions.

- Il est dit que lors du 5130ème anniversaire de... ici c'est illisible... un dieu renaîtra, et que grâce à... c'est pas déchiffrable non plus, il donnera pleins pouvoirs à un homme.
- Quel homme, demanda Matth ?
- Il est pas écrit.

Il était au pied du monument, leva la tapisserie et vit un magnifique cadran, orné d'un rubis en son milieu.
Au verso du rubis, il y avait un capot, il l'ouvrit et constata que plusieurs cadrans formaient une horloge en or, et qu'elle ne fonctionnait pas. Cependant, il n'y avait aucun système pour la remonter et elle étincelait.

- On l'emporte, on l'étudiera au bungalow, proposa Chris, en emportant le cadran.
- Tu es sûr de ce que tu fais, s'inquiéta Matth.
- C'est sans danger, affirma Julie.
- Qu'en sais-tu ? Tu es Maya ou égyptienne ?
- Non mais je pen...
- Taisez-vous, interrompit Chris. J'en ai marre de vos disputes, on trouve une sortie, et on retourne auprès des autres.
- OK, firent les deux autres en chœur.

Mais des bruits dans les couloirs se firent entendre.
Ils sortirent vite de là, et se trouvèrent face à quelque chose qui les étonnèrent.
Nos amis reculèrent, stupéfaits du spectacle qui se déroulait devant eux.

- Qu'est ce que c'est que ça, demanda Julie, pétrifiée d'horreur.
- Je sais pas mais va falloir passer, j'ai pas vu de sortie dans la salle, annonça Chris.

Matth prit son courage, et dégaina son Colt, il visait droit devant lui.

- Je vais dégager le passage, répliqua-t-il sur un ton de défi.

Devant eux, se dressaient les soldats de pierres, ils avaient dégainé leur sabre, et le brandissaient au-dessus d'eux, l'air menaçant.
Matth tira sur le premier en pleine tête, celui-ci reçut la balle et son visage se détruisit à l'impact.
Mais il ne tomba pas pour autant, ils avançaient toujours droit devant eux.
Matth eut une idée, et tira dans les jambes de celui qu'il avait pris pour cible, pour commencer.
Le soldat tomba, et sous son poids, se brisa à terre.

- Victoire, s'écria Julie !
- Attends, on est pas encore sortis de là, rappela Chris.

Qui prit l'épée du soldat détruit et chargea dans les autres. Matth continuait de tirer dans les jambes et les bras pour protéger son ami.
Les coups fusaient, les soldats, sûrement rouillés, recevaient les coups sans opposer trop de résistance.
Après quelques minutes, le calme revint, les soldats étaient tous détruits.

- Pfiou, j'espère que les statues géantes ne sont pas vivantes, hein, répliqua Chris sur un ton d'humour.
- Moi aussi, car j'ai pas de lance-roquettes sur moi, blagua Matth.
- Sortons d'ici, proposa Julie.

Ils firent le chemin inverse en regardant le plan, et ils virent que l'eau qui avait pénétré dans le mur donnait sur un lac sous terre, une sortie était donc possible.

- On va descendre par là, à mon avis, c'est plus rapide, supposa Chris.
- Pas de problème, tu iras en avant, Julie te suivra, et je vous rejoindrai.

Ils arrivèrent à la salle de fête, mais ils n'étaient pas au bout de leurs surprises.
Une détonation rompit le silence, elle fit trembler tout le temple. Un nuage de fumée, de poussière, et de cailloux les aveugla un moment.
Puis ils virent des faisceaux de lumière, comme si des torches électriques bougeaient dans le nuage.

- Hey, ho on est là, cria Julie !
- Tais-toi, chuchota Matth. Tu sais même pas qui c'est !
- Mais si, ce sont nos amis, répliqua-t-elle.

Des bruits de pas se firent entendre, ils étaient au trot. La poussière s'estompa, et on put distinguer les arrivants.
Plusieurs soldats, armés de mitraillettes, de pistolets, les braquaient.
Un homme avec un chapeau noir et un beau costume fit son apparition sur le haut des escaliers.

- Qui êtes-vous ? Et que faites-vous ici, demanda l'homme ?

Il avait un accent plutôt américain, et un ton assez grave.
- Nous nous sommes perdus, expliqua Chris. Et nous sommes tombés dans ce temple.
- Foutaises, M. Guard, nous avons trouvé vos amis, rétorqua l'homme.
- Et vous, vous êtes qui ? Un pilleur, cassa Matth ?

L'homme rigola en descendant les marches, il s'avança vers nos amis.
Il était grand, bien rasé et bien habillé.
Le genre d'homme prêt à vendre n'importe quoi pour avoir son nom et sa photo placardés partout, être reconnu.
Son chapeau d'aventurier avait des crocs d'alligator, qui faisaient le tour de ce dernier.
Arrivé à hauteur de nos amis, il souriait largement, fier de lui, et on pouvait distinguer une canine en or. Il ne devait pas manquer d'argent en tout cas.

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